Quel masque de protection choisir en fonction du type d’utilisation ?
Au nombre des risques potentiels associés à l’environnement de travail, le risque respiratoire est l’un des plus importants. Il est présent lorsqu’un travailleur s’expose à l’inhalation des poussières, gaz, vapeurs ou aérosols potentiellement dangereux pour sa santé, ou lorsqu’il exerce son activité dans un environnement pauvre en oxygène. Pour protéger les salariés, des mesures globales de protection doivent être en mises en place. Mais lorsqu’elles ne sont pas suffisantes, le recours à un équipement individuel adapté s’impose. Focus sur le masque de protection respiratoire !
Pourquoi utiliser un masque de protection respiratoire ?
Sur un lieu de travail, plusieurs substances peuvent être dangereuses pour la santé, lorsqu’elles sont inhalées. Il s’agit notamment :
- des poussières, particules et fibres. Elles peuvent être gênantes, nocives ou toxiques ;
- des vapeurs ou gaz formés par l’évaporation de liquides ou solides ;
- des aérosols résultant de la pulvérisation ou de la condensation de produits qui créent de fines gouttelettes liquides en suspension dans l’air.
Pour protéger ses salariés de ces éléments, il est important de les équiper d’un appareil respiratoire. Il est possible de se procurer un masque de protection sur Bernard.fr, par exemple. Sans l’utilisation de ce masque, le travailleur s’expose à des troubles respiratoires immédiats ou sur le long terme. Ceux-ci peuvent entraîner des effets allergènes ou toxiques sur l’organisme, des lésions au niveau du système respiratoire ou des maladies graves telles que l’asthme, la silicose ou encore le cancer du poumon.
Comment choisir son masque de protection respiratoire ?
Il existe deux grandes catégories d’appareil respiratoire. D’une part, les appareils filtrants. Il s’agit de masques équipés de filtres qui retiennent les poussières ou les gaz contenus dans l’air et qui l’épurent. D’autre part, les appareils isolants qui sont un type de masque de protection alimenté en air ou en oxygène depuis une source non contaminée. Ils sont adaptés dans le cas d’un contaminant non-filtrable ou lorsque la concentration du polluant est trop importante pour recourir à un masque filtrant.
Le type de masque choisir doit être adapté aux risques encourus et à l’environnement de travail. Ainsi, lorsque le taux de concentration en oxygène est supérieur à 17 %, si le contaminant est une poussière, des particules ou encore un virus, il est recommandé d’opter pour un masque jetable. Mais si le contaminant est un gaz ou une vapeur, un masque de protection filtrant avec système de ventilation libre ou assistée est préférable.
Par contre, si le taux d’oxygène est inférieur à 17 %, le contaminant est inconnu ou inodore ou l’espace est confiné, il est vivement conseillé de choisir un masque isolant complet avec un système à adduction d’air.
Quel masque respiratoire jetable choisir ?
Lorsque l’indication FF apparaît sur un masque, cela veut dire qu’il est jetable. Il existe trois types de masques jetables de protection respiratoire : FFP1, FFP2 et FFP3. Pour protéger efficacement ses salariés, il convient de choisir le masque de protection respiratoire jetable le plus adapté à la tâche qu’ils effectuent, en fonction des produits auxquels ils sont exposés.
Le masque FFP1 filtre au moins 80% des particules et protège contre les poussières non-toxiques (bois, charbon, ciment, métaux ferreux, laine de verre, soufre, etc.). Il peut être utilisé pour le bricolage, l’artisanat, les travaux de menuiserie, de métallurgie ou de textile. Le FFP2 convient lorsqu’on travaille au contact de particules faiblement toxiques ou de virus. Il filtre 94% des poussières fines et toxiques, fumées métalliques, et brouillards d’huile.
Le masque de protection FFP3 est adapté pour se protéger de particules très fines et très toxiques (amiante, arsenic, plomb) et de fumées de soudage. Il en filtre au moins 99%.